Après la droite, c’est au tour de la gauche d’organiser sa primaire à la présidentielle de mai prochain, qui va départager sept candidats : Manuel Valls, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Vincent Peillon, Sylvia Pinel, Jean-Luc Bennahmias et François de Rugy. Et une fois encore, leur campagne va s’appuyer largement sur des débats télé.
L’ancien premier ministre a un positionnement délicat à trouver avant le vote. Les deux autres candidats principaux de la primaire, Benoît Hamon et Arnaud Montebourg, attaquent le bilan de François Hollande, rappelant qu’ils ont quitté le pouvoir en 2014, sur fond de désaccord politique. Manuel Valls assume ce bilan, mais revendique une part d’inventivité personnelle.
Accusé de vouloir « privatiser la Sécu », François Fillon, le candidat de la droite à la présidentielle s’est résolu – sous la pression – à opérer un recul stratégique. Il est revenu sur la mesure visant à « focaliser » l’assurance universelle sur des affections graves ou de longue durée (ALD) et l’assurance privée sur le reste. Plus question également de réaliser cet objectif de 20 milliards d’euros d’économie sur cinq ans. Ces propositions polémiques ont aussi été retirées du site internet du candidat.
Le président sortant, François Hollande a annoncé depuis l’Élysée qu’il ne serait pas candidat à sa succession en avril prochain.
